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Le message du chef d’Al-Qaïda en Irak Abou Bakr al-Baghdadi confirme les suspicions d’analystes et observateurs concernant les liens étroits qui unissent le Front Al-Nosra et l’Etat islamique d’Irak, l’autre appellation d’Al-Qaïda dans le pays.
Les deux groupes apparaissent sur la liste américaine des organisations terroristes étrangères.
Le Front Al-Nosra est composé majoritairement de Syriens mais compte aussi de très nombreux jihadistes étrangers de toutes nationalités: Arabes (dont des Irakiens et Palestiniens), originaires du Caucase, d’Asie centrale, d’Afrique du Nord et de l’Est et d‘Europe.
Le groupe avait fait sa première déclaration publique fin janvier 2012 via une vidéo. Il appelait au «jihad» (guerre sainte) contre le régime «apostat» de Bachar al-Assad.
Dans son message diffusé mardi, al-Baghdadi affirme d’ailleurs que l’objectif du groupe est d’instaurer un Etat islamique en Syrie. Selon lui, la branche irakienne alimente son homologue syrienne en fonds et en combattants.
A l’instar d’Al-Qaïda en Irak, le Front Al-Nosra désormais dirigé par Abou Mohammed al-Joulani, a revendiqué des centaines d’attaques et plusieurs dizaines d’attentats suicide.
Les analystes attribuent l’élan que connaît le Front pour une bonne partie à la politique de Bachar al-Assad, qui, à l’époque où l’Irak sombrait dans un conflit fratricide en 2006-2008, fermait les yeux lorsque des combattants franchissaient la frontière pour aller se battre en Irak.
Aujourd’hui, les insurgés franchissent la frontière longue de 600 km dans le sens inverse, pour aller se battre contre ce même régime syrien. L’Etat islamique d’Irak fédère, lui, les groupes et insurgés sunnites affiliés au réseau extrémiste. Il a connu son avènement lors du conflit religieux qui a enflammé l’Irak à partir de 2006. Son élan a certes été freiné à partir de 2008, mais il continue à endeuiller l’Irak au quotidien. Les attentats et assassinats qu’il revendique visent généralement les forces de sécurité irakiennes et la communauté chiite dans l’espoir de déstabiliser le gouvernement du Premier ministre Nouri al-Maliki.